Salut, azul Je viens d’editer un nouveau recueil d epoesie en France aux editions edilivre en langue française Je vs joins ici les infors le concernant
Apres avoir édité 10 recueils de poésie en trois langues kabyle, français et anglais ici en Algérie dont « la toupie et l’échelle » ahcene Mariche vient d’édité ce même recueil de poésie en France chez les éditions edilivre en format papier et version électronique.
. Ce recueil écrit a l’origine en kabyle sous le titre de « Tibernint d Ssellum » traduit par Amziane lounes en langue française et préfacé par le poète français ROLAND LECOINY.
Notons que ce recueil a déjà été édité en tamazight en 2009 en Algérie et édité en langue française en juillet 2012. Ce recueil s de 100 pages composé de 44 poèmes : cœur de glace, le virage, le pari du soleil et du vent, d’ortie j’ai fait ma couchette, la tragédie, la disette en marche, la poésie, Le bonheur ,l’homme est un ballon, la cage et la corde, le marécage de l’amour, les choses vaines, le scenario de ma vie, le miroir de mon cœur… Comme défenseur de la nature et de l’environnement il a écrit un long poème sur ce sujet où il tire une sonnette d’alarme sur la dégradation de notre milieu de vie et notre environnement, c’est un poème qu’on trouve déjà sur des dizaines de sites et blogs sur le net. Mariche devient aussi fabuliste et fait parler les outils, les ustensiles : l’aiguille qui raconte l’ingratitude qu’elle subit de la part de l’être humain, le couteaux racontant ses moment de bonheurs et ses déboires avec l’homme, , la porte et sa complainte avec l’homme, le pari du soleil et du vent…. Etant professeur de physique en remarque facilement sa touche, son approche, son regard le cheminement de ses idées… Ahcene nous apprend qu’il a plein de projets pour cette année dont un rôle dans le cinéma avec le réalisateur younes boudaoud, l’édition de la version arabe de son recueil Taazzult-iw comme aussi il peaufine deux albums de poésie en slam pour la rentrée sociale. Deux autres traductions de ses recueils sont en voie de finalisation par Idir BELLALI en français et Camelia benmammar en anglais
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Sommaire
01-Cœur de glace 02. Le virage 03-L’environnement 04. Le pari du soleil et du vent. 05-D’ortie, j’ai fait ma couchette… 06-L’espoir se met à geindre 07-La tragédie 08-Les expériences 09-El-beldj 10-Je vis là où… 11-La disette en marche 12-Il m’échappa une parole… 13-J’ai cru… 14-L’ennemi possède une soupente. 15-La poésie 16-Le vent 17-l’homme est un ballon. 18-Tes yeux me cherchent 19-La cage et la corde 20-Le destin 21-L’information 22-Le marécage de l’amour 23-Le feu et l’amour 24-La raison et le cœur 25-Faisant le compte 26-La nuit et le jour. 27-Les choses vaines 28. Le scénario de ma vie. 29-La vie est un combat 30-L’amour est comme la montagne. 31-Le miroir de mon cœur 32- Malheurs et réjouissances 33-La porte 34-Ce qu’on ne peut cacher. 35-Le vœu de la raison 36-L’esprit est la garantie 37-Tu ignores le labeur 38-Le célibataire 39-Tant que… 40-C’est quoi ..? 41-L’élèment qu’on méprise 42-Le bonheur 43-J’ai fait courir… 44-Celle que j’aime
Préface Ahcène MARICHE est un homme d’envergure. Comme un aigle aux ailes déployées; il est large d’esprit et rare de culture. Avant d’être un poète, c’est un homme d’esprit et de cœur. Ses pensées et réflexions vont bien au delà des grands horizons de sa Kabylie natale. Ses passions et ses sentiments, s’expriment bien plus haut que les sommets des montagnes qui l’ont vu naître. Ce professeur de physique a une dimension personnelle qui ouvre une large porte à toute la diversité de l’humanisme et de la culture. Car, ce professeur et ce poète cause, aussi aux autres muses, celles de la philosophie comme toutes celles de la Nature et du Monde. Ahcène est un poète abondant et généreux. Ce recueil de plus de quarante poèmes est le dernier né d’une déjà grande famille. C’est en effet le dixième ouvrage que nous offre l’auteur. Mais la quantité n’est pas tout. Les vers de Ahcène MARICHE planent tous à une belle hauteur et témoignent d’une riche et grande diversité. Mais c’est d’abord dans les racines millénaires de sa culture Kabyle que ce poète trouve sans conteste les sources de son inspiration. Ses textes sont empreints d’art de vivre. Le poète s’élève quand il dit : « A l’homme en mauvaise santé / Que peut bien faire la richesse ? » Homme de grande culture pétri des meilleurs auteurs, l’homme de science et le poète croisent aussi chez lui le fabuliste et le moraliste. « Les gens admirent la beauté / Et sont attirés par le charme. La renommé est convoitée / Et la fortune les désarme. » Homme de passion, l’amour fleurit à tous les tournants de sa poésie. L’homme est sensible aux battements du cœur amoureux, aux charmes et à la beauté féminine. « Tu es apparue à mon cœur / Comme une rose au charme immense. / Tu unis beauté et pudeur » «Heureux, mon cœur s’enflamme / Sa rencontre sema la joie. Pour toujours elle sera ma femme / C’est la vraie vie que j’entame » Pétri des beautés de sa Kabylie, il chante aussi son amour de la nature et des beaux paysages. Il se fait défenseur militant d’un environnement qu’il faut respecter admirer et… protéger. La nature qui nous environne / Souffre d’un manque de vigilance. / D’elle ne se soucie personne ; Mais pour Ahcène MARICHE, la poésie n’est pas seulement évasion et envol. Il sait aussi les réalités d’aujourd’hui et il leur ouvre volontier ses vers. Ainsi, quand il dit la vitesse électronique qui a saisi notre monde au travers de l’information, il conclut avec force : Qu’il soit bon ou terrible /../ Qu’il soit beau ou horrible/ L’événement est transmis./ Elle ne rate jamais sa cible / Face au mensonge, on est soumis Lisez cet ouvrage, vous en sortirez serein et apaisé. Offrez-le à vos amis. Faites-le lire. La poésie qu’il nous offre est de ces poésies universelles, de celles qui n’ont pas de frontières et qui n’ont pas d’âge, de celles qui se jouent des différences pour lesquelles se combattent tant d’hommes. Hélas, ceux-là sont aveugles de vraie et belle poésie/. Roland LECOINY
Les publications d’Ahcène MARICHE: 1- Idh YUKIN Les nuits volubiles Kabyle/Français Juin 2005 2- TAEZZULT-IW Confidences et mémoires Kabyle/Français Mai 2006 3- TIDERRAY Contusions Kabyle/Français Juillet 2007 4-VOLUBLE NIGHTS Version anglaise de Idh YUKIN June 2007 5-CONFIDENCE AND MEMORIES Version anglaise de TAEZZULT-IW Décembre 2008 6- CD AUDIO de poésie accompagnée de musique pour le livre TAEZZULT-IW Edité en avril 2008 7-Tiderray - Taezzult-iw - Idh yukin Avril 2009 8-Tibernint d ssellum juin 2009 9- Contusions version française de TIDERRAY Édité en France chez edilivre en novembre 2009 10-Tazlagt n Tikta Juin 2012 Il a publié dans les anthologies de poésies : « North africain voices » USA 2005 « La Plume d’argent » France 2010 « La plume de pourpre » France 2011 « Paroles de poètes » France 2012
Voici klk poèmes de ce recueil
01-CŒUR DE GLACE
Tu m’as dit que ton cœur est de glace ; La neige a couvert ses creux Jamais par lui l’amour ne passe, Il te parait monstrueux. Ainsi de tes espoirs tu effaces L’amour qui nous rend si heureux.
Ton pauvre cœur gelé renonce Devant les embûches et les chutes. Et devant le noir immense Les yeux fermés, ton pied bute. Tu dissimules ta souffrance Qui t’accable sans que tu ne luttes.
Insensible, tu désespères ; Ton cœur blasé s’est gelé. Il est resté ordinaire Et sourd quand il est appellé. Il bat, mais est sans repères Et ne vient guère t’interpeller.
Dans ton sommeil profond tu pénètres ; Ton cœur dort profondément. Même s’il bat, tu dois reconnaître Qu’il n’aime à aucun moment. Ton corps ainsi que tout ton être N’éprouvent aucun sentiment.
La vérité est là, aujourd’hui ; Sans tonnerre, l’éclair a luit. Jusqu’au cœur il a pénétré. Comme une lumière qui éblouit A tout obstacle elle fuit ; Elle éclaire l’œil frustré.
Le rayon de ton amour me suit Comme le soleil qui chasse la nuit, Sa chaleur en moi est rentrée. Ton cœur est devenu heureux. On s’est reconnu tous les deux. Le feu de l’amour nous a sacrés.
Chacun s’est vu dans son rôle Notre but nous est révélé. Sans qu’on s’échange des paroles Nos soupirs nous ont celés. Libérés de nos geôles, Notre idéal en est la clé.
De notre état nous sommes heureux Pour nous le bonheur est permis. Fini pour nous le rêve affreux Et pour nos cœurs endormis. Vivons pleinement à deux Ce qu’on a vécu à demi.
Profitons de chaque instant ; Goûtons la saveur du temps ; Jouissons en chaque endroit. En tout chemin que nous empruntons Soyons heureux et contents En y dansant avec joie.
Le 24-05-2008 03-L’ENVIRONNEMENT
La nature qui nous environne Souffre d’un manque de vigilance. D’elle ne se souci personne ; Elle subit nos négligences. Des déchets qu’on lui donne On voit partout la présence.
De leurs mains ils n’épargnent Aucun lieu, ô mes frères. Ni la forêt, ni la compagne Ni les champs ni les rivières. Et leur destruction gagne Même le désert et la mer.
Chaque coin est un dépotoir ; De tout côté sort la fumée. La beauté n’est plus à voir ; L’être humain l’a abîmée. L’été nos maquis sont noirs Par les incendies allumés
La pollution infecte nos rivières Que les égouts ont détruites. Et par de nuisibles matières Les poissons ont pris la fuite. Il se trouve que même les pierres Par le vol leur masse est réduite.
La chasse, jadis notre détente Faisait du gibier notre lot. A présent, l’hameçon qui remonte Ne nous ramène rien de l’eau. Et si tu es naïf tente D’avoir d’un piège un oiseau.
Les bosquets qui s’offraient à la sieste, Le feu les a consumés. De la verdure rien ne reste ; Tout est mort ou abîmé. Le désastre est manifeste ; Et finira par nous enfermer.
On fait l’hygiène en sa maison Sans balayer devant sa porte. Et de nos repas nous faisons Des gaspillages de toute sorte. Nature nous savons la raison De ton chagrin que tu supportes.
Chez nous s’amoncellent les ordures ; On apprivoise la saleté ! En dedans, nos maisons sont pures, Dehors, chaque coin est gâté. Les semeurs de pourriture Ont chassé la propreté.
J’aime quand le vent se lève ; Il dévoile tout à nos yeux. Et quand le tourbillon élève Les immondices vers les cieux. Il les rassemble puis achève Par les semer en tout lieu.
Et la mer quand elle s’agite Et va remuer ses creux Dont les débris remontent vite, On dirait qu’elle se prête au jeu. Et quand l’agitation la quitte, Vois tes méfaits de tes yeux.
Les mouches et les moucherons Nous suivent et nous enveniment. Les légions de morpions Dans la pourriture s’agglutinent. La puanteur infecte les environs Par les charognes et les vermines.
Qui néglige l’environnement Sur lui tout le mal retombe. Amis, si nous l’imitons C’est que nous creusons nos tombes ! Donnant l’exemple en nettoyant ; L’initiative nous incombe.
Balayons devant nos portes Epurons la nature entière Il faut qu’on aille et qu’on sorte Nettoyer puits et rivières. Et parmi les peuples, de la sorte, Notre nation sera fière.
Le 24-07-2008
04. LE PARI DU SOLEIL ET DU VENT
Entre vent et soleil le pari fut tranché : Qui des deux pourra arracher Un burnous des épaules. Ils traînèrent en paroles, Chacun dit j’en suis habile Pour moi c’est chose facile.
D’abords le vent tenta sa chance En soufflant avec violence. L’homme s’agrippant au burnous qu’il porte Risqua que le vent l’emporte Que de lâcher son vêtement. Et le vent cessa tout mouvement.
Il a cru que c’est la force qu’il faut Alors il redoubla l’assaut. Il échoua dans sa tentative. Bientôt un tourbillon arrive. Le fit tourner ; son sens changea. L’homme dans son burnous se protégea.
Le soleil compris l’affaire : Telle épreuve ne peut se défaire Qu’avec raison et douceur. Le voila qui lâche sa chaleur. Et l’homme pris de sueur soudain Jeta le burnous de sa main.
Il le prit et le met de côté Etant de chaleur irrité Sans aucune contrainte. Et le vent gagné par la crainte Regretta son attitude Et fut pris d’inquiétude.
Pour qui a compris ma fable Sa morale est profitable. La nature donne des connaissances, Nous apprend par l’expérience. Le raisonnement est capital Pour conquérir l’idéal
Le 19-06-2008
08-LES EXPERIENCES
Nous affrontons notre vie Qu’on soit peiné ou ravi, Ce monde est expériences. Que ce fut quand l’enseignement Etait rare ou maintenant, Nous supportons l’existence.
Les épreuves par leurs abondances Nous éloignent des précipices. Chacune des expériences Forme et enseigne le novice. Elle le mène de l’ignorance Vers un monde plus propice.
Chaque vie est expérience Que celui qui cherche découvre. Où que tu sois, par sa présence, Te sert par la voix qu’elle t’ouvre. Qui veut bénéficier de sa science, De ses bienfaits, elle le couvre.
Comment atteindre cette aisance Si du passé, nous nions les valeurs ? Vers le but, pour qu’on avance Montons, la bravoure au cœur. Nous souhaitons la clémence Pour tout nos initiateurs.
Les oiseaux picorent les graines Et l’homme élève la connaissance. Tout un chacun dans son domaine Nous apprend tant par sa science. Il nous procure une vie sans peines Et lui récolte les souffrances !
Prenons la relève, à présent ; A nos enfants tendons l’échelle. Travaillons à l’unisson Et créons des choses nouvelles. Chaque labeur sera payant Et toute chose nous sera belle.
Le chemin est long et périlleux Et les gageures sont nombreuses. Abordons-les avec sérieux, Chaque fin nous sera heureuse. Vers l’avenir fixons nos yeux, Puisons dans l’Histoire glorieuse.
Le 06-10-2005
12-IL M’ECHAPPA UNE PAROLE…
Il m’échappa une parole Qui m’a semblé sans portée. Elle charia dans sa chute Des problèmes et des disputes Et pour la discorde, elle lutte !
Il m’échappa une parole Comme le fil qu’on dévide. Et dans son élan rapide, Elle s’en va et me devance. En des moments, elle avance. En d’autres, recule et renonce.
Il m’échappa une parole Sans l’avoir bien pensée. C’est quand le moment est passé Que j’ai senti sa gravité. J’en fus déçu et agité En perdant ma sérénité.
Il m’échappa une parole Sans que je fasse attention. Elle apporta la solution Sans que je le sache moi–même ! Partout, de l’effet qu’elle sème Elle résout tous les problèmes.
Ses sens changent par alternance, Diffèrent par ce qu’elle annonce ; Cela dépend de l’endroit. Pour savoir ce qu’elle te réserve, Ecoute-la bien et observe Et attend ce qu’elle t’envoie. Le 24-05-2008
15-LA POESIE
La poésie est une douce main Pour ceux qui veulent la tendresse. Tu la trouveras dans le besoin Pleine de force et d’adresse. C’est aussi une arme de point Pour ceux qui méritent qu’on les blesse.
La poésie est un sarment Qui est plein d’aspérités. Elle aide au redressement De ceux qui sont écartés. Ils reconnaissent proches et parents Qui faisaient leur unité.
La poésie est une école Par le savoir qu’elle dispense. Nous savons ce qu’elle enrôle ; Nous transmettons ses connaissances. Le bâton a toujours un rôle Selon les circonstances.
La poésie est un miroir Où on peut voir son visage. Si on est loin de l’histoire On y trouvera sa propre image. Et on approche sans savoir Ce qu’elle donne comme apprentissage.
La poésie est un berceau Où nous avons tant enchanté Des gens par un bonheur nouveau Après qu’ils furent tant irrités. Par les vieux et les jeunes cerveaux, A présent, elle est usitée
Le 09-11-2003
16-LE VENT
J’écoutais le vent souffler ; Il voulait raser les chaumières. Des arbres, il en ébranlait; Il déplaçait même les pierres. L’homme qui ne sait se rappeler, Sa punition sera sévère.
J’écoutais le bruit du vent ; J’ai cru qu’il jouait au hautbois. Tant de mélodies viennent de son chant Chaque fois qu’on entend sa voix. Après la terreur, le bercement. Malheur quand il perd la voie.
J’écoutais le vent chanter Sans comprendre son langage. Des histoires qu’il racontait, Les mots m’échappaient au passage. Quand sa mélodie vient monter, Elle nous envoie un message.
Ceux que la vie a formés, De son message doivent savoir De quoi vient-il les informer Et ce qu’il vient prévoir. Reconnais-le désormais, Pour nous tous, c’est un savoir.
Le vent souffle pour éteindre La bougie que nous allumons. Il vient nous contraindre A travailler difficilement. Il aide l’incendie à rejoindre L’autre rive en nous enfumons.
Malgré le mal qu’il cause Sa présence est bien utile. Et bénéfique en certaines choses L’homme y trouve un savoir fertile. De ses bienfaits on dispose Pour nous servir, il est docile.
Le 28-07-2006
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