منتديات فرسان الثقافة - Powered by vBulletin

banner
النتائج 1 إلى 10 من 10

الموضوع: règles poésie classique

  1. #1
    قاص ومترجم
    تاريخ التسجيل
    Oct 2009
    الدولة
    المغرب
    المشاركات
    1,153

    règles poésie classique

    ,
    règles poésie classique


    L’une de nos grandes poétesses nous a proposé de rédiger quelques conseils de base à l’adresse de tous ceux qui écrivent – ou souhaiteraient écrire – de la poésie classique, mais qui sont un peu perdus dans les règles de la prosodie. Ces courts textes, très bien faits et explicites, guideront, nous l’espérons, nombre d’entre vous sur le chemin de la poésie classique.
    (1) Le quatrain
    Un bon quatrain se compose de quatre vers, dont deux avec une rime masculine (tambour, fleur), donc un « son » dur, les autres avec une rime féminine (mandoline, clairière), donc « son » adouci par le e muet. Les rimes peuvent être suivies A-A-B-B ou alternées A-B-A-B. Continuez dans l’ordre adopté.
    (2) L’hiatus
    Dans les vers dits « classiques », éviter l’hiatus, c’est-à-dire le heurt de deux voyelles ou de deux syllabes car cela produit un son peu harmonieux. Exemple : « Tu avais » « hu-ha », - « suspendu au balcon » « hu-ho ». « Un enfant endormi » - « han-han ». Voilà pourquoi des poèmes paraissent plus jolis s’ils ont été surveillés à l’hiatus ! A bientôt !
    (3) L’« e » muet
    En poésie classique, chaque syllabe compte pour un pied et l’on ne dit pas « Un’ guitar’ chante » mais bien « Une guitare chante ». L’« e » muet est gênant, imprononçable et il faut l’élider. Exemple : ne pas écrire « La vie belle » mais « La vie est belle » ou « la vie heureuse ». Donc faire attention à l’emploi des mots tels que joue, joie, gaie, génie, et le pluriel est pire car on ne peut faire l’élision.
    (4) Rimes au singulier et au pluriel
    Un poème classique est plus joli, et surtout régulier, lorsqu’à la rime on assortit un singulier avec un singulier et un pluriel avec un pluriel. « Repos » va avec « dispos », et rime beaucoup moins bien avec « dépôt », par exemple. Savoir ce que l’on veut écrire n’empêche pas de choisir soigneusement les mots à employer. Un contenu poétique doit être harmonieux !

    (5) Nombre de pieds
    La poésie classique demande d’avoir un rythme régulier. Les vers les plus chantants sont ceux composés d’un nombre de pieds « pair ». Pour rappel, chaque syllabe prononcée compte pour un pied, y compris les « e ». Les « e » muets doivent être élidés. Les longueurs de vers les plus courantes sont : l’octosyllabe (8 pieds), le décasyllabe (10 pieds) et l’alexandrin (12 pieds).
    (6) Le rythme
    Par fantaisie, des vers plus courts peuvent intervenir dans un poème à condition que cela soit à une cadence régulière. L’extrême limite qu’une oreille peut saisir en une seule fois est de sept syllabes ; donc, à partir de huit syllabes, le vers doit être divisé en deux, ou en tronçons bien observés tout au long du poème. Le rythme donne aux vers leur beauté !
    (7) L’alexandrin
    Pour les grandes pièces de théâtre en vers que l’on connaît, c’est l’alexandrin (12 pieds) qui a été choisi et on l’appelle « le vers Roi ».Il est exigeant et demande avant tout d’être coupé en deux et ce repos s’appelle la « césure ». La première partie du vers, de six pieds, doit s’arrêter obligatoirement sur un « son dur » ou sur une élision. En aucun cas le « e » final ne peut être escamoté !
    (8) Les vers à voix haute
    L’alexandrin classique étant long, il faut scander le vers et ce n’est pas simplement en compter les syllabes, c’est aussi le diviser par tronçons réguliers qui ne coupent pas les mots. Prononcer les vers à voix haute en les écrivant, et de quelque longueur qu’ils soient, permet de se rendre compte si la mesure est bonne ou non. L’esprit poétique est également de choisir de jolis mots !
    (9) L’importance des règles
    La poésie classique est une « option choisie » et la soumission aux règles est indispensable. Une poésie rimée sans considération de l’ordre des rimes, de l’hiatus, de l’élision, est appelée « poésie libérée » ou « néo-classique », mais cela correspond à quelqu’un qui pianoterait par rapport à un autre sachant jouer une œuvre. Tous les arts, d’ailleurs, ont leurs règles d’où dépendent beauté et harmonie.
    (10) Les rimes riches
    La chanson permet des rimes approximatives mais la poésie classique est plus exigeante et l’on parle de « richesse de rimes » lorsque deux rimes sont d’égale résonance. « Odeur » et « Candeur », par exemple, sont mieux assorties qu’« odeur » et « langueur ». C’est en pratiquant la poésie que l’on en apprend le travail de ciselage, cela étant dit pour les puristes.
    (11) Les Métaphores
    C’est la versification qui donne la musicalité au poème. Celui qui a reçu le « don » des Muses possède en plus la poésie des mots en de jolies métaphores. La métaphore c’est l’image changeant le concret en abstrait. L’Océan, par exemple, est une « longue écharpe bleue ». Un très beau langage favorise la « poésie libre » dite « moderne », sans rimes, mais la poésie classique ne peut que s’embellir des métaphores.
    (12) Les pièges
    Il est bon de noter les trois pièges tendus dans la poésie classique : 1) des mots comme « parfois », « procès », « confus », etc. sont assimilés à des pluriels et nécessitent leur rime au pluriel ; 2) la « douceur », la « réalité » (ou autres), bien que du genre féminin, sont des rimes masculines (son dur) ; 3) les mots au pluriel avec « e » muet impossible à élider doivent être mis à la rime, comme les mots « années », « rient », etc.
    (13) Le rondel
    Il y a des poèmes dits de « forme fixe ». Leur récapitulation serait fort longue… Certains en inventent encore ! Les formes les plus usitées sont le rondel, la ballade et le sonnet. Voyons le « rondel », si gentil pour des mots d’amour ou des souhaits. Il se compose de 13 vers sur 2 rimes seulement. A supposer que la rime masculine soit A et la féminine B, il faut un quatrain embrassé ABBA, un quatrain croisé ABAB, les deux derniers vers étant le réemploi des deux premiers, un 3e quatrain embrassé ABBA, auquel s’ajoute le premier vers. C’est très chantant… Il faut 8 pieds à chaque vers.
    (14) La ballade
    La ballade est moyenâgeuse et se compose de trois couplets et demi, chacun de 8 vers de 8 pieds. Le tout se joue sur 3 rimes : ABABBCBC. Les trois couplets se terminent par le même vers. Le demi couplet final qui se nomme « envoi » commence par un beau mot, « Amour » ou « Prince » par exemple, et reproduit l’ordre BCBC. En tout 28 vers.
    (15) Le sonnet
    Le sonnet est le Roi, c’est pourquoi il a beaucoup d’exigences dont il faudra reparler ! Il comprend 14 vers distribués en deux quatrains et deux tercets (3 vers). La « chute » doit être soignée ! L’alexandrin (12 pieds) est recommandé. La combinaison se présente ainsi : ABBA – ABBA (mêmes rimes) puis CCD et EDE, chaque lettre représentant une nouvelle rime. Si le 2e quatrain finit par une rime masculine, E doit être une rime féminine et inversement.
    (16) La poésie… un art N’oublions pas que la poésie est un art… un art majeur avec ses règles, du moins pour le classique. Il y a beaucoup à apprendre pour trouver la beauté et l’harmonie, tout comme on peut pianoter ou interpréter de beaux morceaux. Il n’est pas défendu de s’aider du dictionnaire des rimes, et même du dictionnaire des synonymes, ce dernier permettant de trouver le mot plus juste pour exprimer la pensée
    ]

  2. #2

    رد: règles poésie classique

    Je vous remercie beaucoup d'essayer de vendre
    et
    essayant de commercialiser l'application
    [align=center]

    نقره لتكبير أو تصغير الصورة ونقرتين لعرض الصورة في صفحة مستقلة بحجمها الطبيعي
    ( ليس عليك أن يقنع الناس برأيك ،، لكن عليك أن تقول للناس ما تعتقد أنه حق )
    [/align]

    يارب: إذا اعطيتني قوة فلاتأخذ عقلي
    وإذا أعطيتني مالا فلا تأخذ سعادتي
    وإذا أعطيتني جاها فلا تأخذ تواضعي
    *******
    لم يكن لقطعة الفأس أن تنال شيئا ً من جذع الشجرة ِ لولا أن غصنا ً منها تبرع أن يكون مقبضا ً للفأس .

  3. #3
    قاص ومترجم
    تاريخ التسجيل
    Oct 2009
    الدولة
    المغرب
    المشاركات
    1,153

    رد: règles poésie classique

    www.poesiefrancophone.com
    المقال منقول عن الموقع المشار إليه أعلاه
    لمزيد من المعلومات أنقر الرابط

  4. #4

    رد: règles poésie classique


    merci beaucoup cher frere Lachhab
    mais je crois que ce n'est pas facile a comprendre
    surtout pour les non-francophone
    noha

  5. #5
    قاص ومترجم
    تاريخ التسجيل
    Oct 2009
    الدولة
    المغرب
    المشاركات
    1,153

    رد: règles poésie classique

    vous avez totalement raison chére nouha
    .le sujet a été publié suite a la demande de Mme Rima al khani
    je sens que vous étes marocaine n'est ce pas ?
    merci

  6. #6

    رد: règles poésie classique


    Bonjour cher frere Lachhab
    oui vous avez totalement raison je suis marocaine
    mais je sius en Egypt pour le moment
    Noha

  7. #7
    قاص ومترجم
    تاريخ التسجيل
    Oct 2009
    الدولة
    المغرب
    المشاركات
    1,153

    رد: règles poésie classique

    crois moi chére nouha c'est un vrai plaisir de te connaitre d'abord et de pouvoir communiquer avec toi en tant que marocaine
    merci a toi chére nouha

  8. #8

    رد: règles poésie classique

    الشّعر الحرّ باللــّغة الفرنسيّة
    * محاضرة الأستاذة / هاجر الهيلة
    * تعريب الأستاذ محمّد الغزالي
    إنّ الشاعر خارج اللـّغة وهو يرى الكلمات عكسيا كأنها ليست خاضعة للوضع الإنساني ، كما لو كان القــول لديه حاجزا ما . وهو عوض أن يتعرّف على الأشياء بأسمائها ، لديه عقد صامت معها إذ بالتفاتته نحو هذا النّوع من الأشياء التي هي الكلمات عبر لمسها وغمزها وتقليبها يكتشف فيها ضوءا خفيّا خاصّا بها وقناعات لصيقــــــــــة بالأرض وبالسّماء وبالماء وبكلّ الأشياء المخلوقة .
    جان بول سارتر ، ماهية الأدب 1947


    يأتي أصل كلمة ” شعر” من الكلمة الإغريقية ” يويان” وتعني ” الخلق” أو ” الإبداع ” والشّعر خلاّق بالمعنى التقليديّ للكلمة ” فالشّاعر تقنيّ جمال ” يبحث عن الكمال في شكل صعب المنال ، وتغلب عليه ” صناعة الكلمات ” كما يقول جان لوي جوبير قي كتابه عن الشعر .
    ويبني الشاعر ما يمكن أن نسمّيه “ الغرابة العجيبة للّغة “ انطلاقا من عمل صارم . وما عدا هذه الوظيفة الاستعمالية يتميّز الشعر عن النّثر بنفوذه الذي يمارسه عن النّاس . أمّا الشّاعـــــــر ” بودلير” فيحدّد الفنّ الشعريّ على أنّه ” سحر ذو إيحاء وإشارات ” ليدلّل على جمال وسحر الشّعر .
    وسواء كانت العبارة الشعريّة مقفّاة أم لا ، موزونة أو غير موزونــة فإنها تخضع لتآلفات الألفاظ وللعبة النّغمات . ولا يمكننا الكلام عن الشّعر دون الإشارة للتحديد الذي اقترحه ” لامارتيــن ” الشاّعــــــر الرّومنطيقي في القرن التّاسع عشر : ” الشّعر هو الغناء الدّاخليّ … وأنا أقضّي بعض السّاعات الرّقيقة …واضعا على الورق حسب البحور والأوزان التي تصوّر هدوء َ وحركـــــــة الرّوح والانفعالات والأفكار والتّداعيات والأحزان والانطباعات التي تملؤني ..”
    الشّعراء كلـّهم مطبوعون ويتحرّكون في بحثهم الشعريّ بفضل غناء أرواحهم وأحلامهم . والحلم في السريالية مُورس بين النّوم واليقظة . ومن هذا المستوى من التفكير تفرض عدّة أسئلـــــــــــــة نفسها بخصوص الشعريّة النصيّة . هل الوزن هو الكفيل بتحديد القيمة الشعريّة للنصّ.؟ وهل يحافظ النصّ على شعريته إذا ما تجاهل الشّاعر الوزن وأهمله وأقصاه.؟ وما هي قواعد شعر التفعيلة التي تُفلت من كلّ القيود ؟ وهل الشّعر الحرّ يحافظ على شعريته بالرّغم من إعادة تركيب اللـّغة ؟
    القصيدة التّقليديّة

    لا يسعني الحديث عن الشعر دون التعرّض إلى خصوصيّات الشّعر التّقليديّ . بدءا يبدو أنّ الشّعر متّصل اتّصالا وثيقا بقواعد الوزن ، وهي مجموعة من التّقنيات المستعملة في العبارة الشّعريّة القديمة تنظّم اللّغة الشعريّة بناء على أنّ البيت الشّعريّ يمثّل عودة إلى الصّوت المماثل ، ويرتكــــز الشّعر التقليديّ على هذه العودة المتكرّرة للقافية والوزن والوصلات واللاّزمـــــــــات والتّداخلات والأضداد الصّوتيّة …
    إنّ النصّ الشّعريّ نتاج لتركيب صوتيّ ولغويّ وبلاغيّ يجعله مختلفا عن النصّ النّثريّ . وتختلف اللّغة الشّعريّة التّقليديّة عن اللـّغة اليوميّة وعن النّثر مهما بلغت درجة جماله ودلاله. إذ تتميّــــــز بنحوها الخاصّ بها الذي يسهّل الشيء ونقيضه ويؤاتي استعمالات لغويّ شعريّة غنيّة بالصّــــــور ومحسّنات بديعيّة وأدوات كتابيّة كالاستعارة والتّشخيص والمبالغة والتّورية والتّشبيه وما إليها …
    ولنطرح سؤالا آخر : هل الوزن هو المكّوّن الأساسيّ لشعريّة النصّ الأدبيّ ؟
    لقد عرفت كلّ الحضارات سواء العربيّة أو الغربيّة أو الصّينيّة ظاهرة الأوزان الشّعريّة . وممّا لا شكّ فيه أنّ التّكرار اللّفظيّ والتّوازيات النّحويّة والتّنظيم الصّوتيّ والتّناغم والإيقاع ، كلّها تشارك وتساهم في خلق خصوصيّا نصّ شعريّ . وكما يقول ” لوي فردينان سيلين ” : ” الأسلوب يخلــق الرّجل ” واستسمحكم قائلة : ” إنّ الأسلوب يخلق الشّاعر ” . فشعريّة النصّ كائنة في الشّعر التّقليديّ وفي الشّعر الحديث ، وسأحاول إظهار كيف يعبّر الشّعر الحرّ عن ” ذرّة الفلفل الأسود للقصيد ” أو كيميائه التي تميّزه عن النصّ الشّعريّ .
    الشّعر الحرّ
    يختلف الشّعر الحرّ عن الشّعر التقليديّ بخروجه عن وصايــــــــة العروض والوزن التّقليديّ وعن قواعدها الصّارمة . ويختلف الشّعر الحرّ عن التّقليديّ بكيفيّة توزيعه وصورته المكتوبة . وعلـى هذا المستوى تمثّل العودة إلى السّطر اعترافا بتغيير النصّ من نثر إلى شعر . ومع هذا فانّ الشّعــــر الحرّ يحتفظ ببعض سمات الشّعر التّقليديّ منها : - حضور الأسطر – الحرف الكبير في بداية كلّ سطر – جمل موزونة مختلفة وظاهرة – أصوات شعريّة ترافق الإيقاع ليس دائما في نهايـــــــــة السّطر بل أيضا داخل النصّ . ف”آرتير رامبو” الشّاعر الرّمزيّ تحرّر من سطـوة التّقليد الأدبيّ برفضه لوضع القوافي في آخر كلّ سطر أو بيت .
    وهكذا نجد مجموعات من الإيقاعات موزّعة داخل النصّ ذاته مكوّنة ” مجموعة سياقات “ مفضيــــــة لنوع من التّآلف المتراكم “ فالشّاعر ” قيوم أبو لينير” كتب قصيدة على شكل ربطة عنق جاعـــلا من هذه الصّورة / القصيدة شكلا من أشكال التّعبير الشّعريّ الغنائيّ حيث يتفاعل المشهد وتنبجس الكلمات على الورق الأبيض مهرجانَ شعر وإحساس. أمّا ” بول إليار” شاعـــــــــر الحبّ فانّه يلهو بالتّنقيط ويعوّضه بالإيقاع وهذه كانت طريقة جديدة وحديثة ميّزت التعبير الغنائيّ لديه . إنّ شعرية الحركة والغموض ذات صفاء فيّاض وهي تنبني على تآلف الأضداد وترتيبها وتضادّها اللاّمتناهــي.
    وشعر ” بول ايليار” شعر تبادل ومقابلة وهو شعر فتـّان كما لو كانت جهنّم لديه ذات ألوان وسمات هي صنوّ ألوان الجنّة . أمّا تفاعل الفضاء مع الجسد والزّمان مع الرّغبة فهو يناقض الرّؤية القديمة القائلة بتوحيد المكان والزّمان بطريقة آليّة تعبّر عن كلّ ما هو حقيقيّ أو واقعيّ .
    إنّ الشّعر هنا تقويض لكلّ الحدود الواقعيّة وتحليق في عوالم الشّعور والإحساس ويتنزّل في ذاكرة الشّعر والشّعراء كلّهم .أمّا شعريّـــــــة النّزعة السريالية فإنها ترتكز على اللـّعب بالصّور معتمدة في ذلك كسر الحواجز والحدود التي فرضتها القافيــــــة والعروض فرضا . وهكذا اكتسب الشّعر حريّته انطلاقا من كسر القواعد النّحويّة ذاتها .
    في النّهاية نرى أنّ النّصوص هذه تكتسب سطوتها ونفوذها وتأثيرها انطلاقا من كيفيّة تعبيرها عن الوجدان والشّعور وليس من معانيها أو أشكالها الخارجيّة بعيدا عن صورتها التّعليميّة وخضوعها لمعايير مسبقة .
    إنّ الشّعر غنى روحيّ خالد يوفّر لنا متعة مغايرة وخلاّقة سواء كان خاضعا لشكل أو لآخـــر من أشكال الصّورة أو الكتابة . إنّ لكلّ سطرين من هذا الشّعر شعريته الخاصّة به فكأنّه ساحة / فضــــاء أو مكان يتجلـّى فيه الصّراع بين موت الكلمة أو حياتها في ساحة حرب كلّ مفردة تبحث فيها عن كيانها الشّعريّ المتجدّد.
    المصدر:
    http://bouhouchmohamed.maktoobblog.c...6%D8%B3%D9%8A/



    إذا كنتَ لا تقرأ إلا ما تُوافق عليـه فقط، فإنكَ إذاً لن تتعلم أبداً!
    ************
    إحسـاس مخيف جـدا

    أن تكتشف موت لسانك
    عند حاجتك للكلام ..
    وتكتشف موت قلبك
    عند حاجتك للحب والحياة..
    وتكتشف جفاف عينيك عند حاجتك للبكاء ..
    وتكتشف أنك وحدك كأغصان الخريف
    عند حاجتك للآخرين ؟؟

  9. #9

    رد: règles poésie classique

    الشّعر الحرّ باللــّغة الفرنسيّة
    * محاضرة الأستاذة / هاجر الهيلة
    * تعريب الأستاذ محمّد الغزالي
    إنّ الشاعر خارج اللـّغة وهو يرى الكلمات عكسيا كأنها ليست خاضعة للوضع الإنساني ، كما لو كان القــول لديه حاجزا ما . وهو عوض أن يتعرّف على الأشياء بأسمائها ، لديه عقد صامت معها إذ بالتفاتته نحو هذا النّوع من الأشياء التي هي الكلمات عبر لمسها وغمزها وتقليبها يكتشف فيها ضوءا خفيّا خاصّا بها وقناعات لصيقــــــــــة بالأرض وبالسّماء وبالماء وبكلّ الأشياء المخلوقة .
    جان بول سارتر ، ماهية الأدب 1947


    يأتي أصل كلمة ” شعر” من الكلمة الإغريقية ” يويان” وتعني ” الخلق” أو ” الإبداع ” والشّعر خلاّق بالمعنى التقليديّ للكلمة ” فالشّاعر تقنيّ جمال ” يبحث عن الكمال في شكل صعب المنال ، وتغلب عليه ” صناعة الكلمات ” كما يقول جان لوي جوبير قي كتابه عن الشعر .
    ويبني الشاعر ما يمكن أن نسمّيه “ الغرابة العجيبة للّغة “ انطلاقا من عمل صارم . وما عدا هذه الوظيفة الاستعمالية يتميّز الشعر عن النّثر بنفوذه الذي يمارسه عن النّاس . أمّا الشّاعـــــــر ” بودلير” فيحدّد الفنّ الشعريّ على أنّه ” سحر ذو إيحاء وإشارات ” ليدلّل على جمال وسحر الشّعر .
    وسواء كانت العبارة الشعريّة مقفّاة أم لا ، موزونة أو غير موزونــة فإنها تخضع لتآلفات الألفاظ وللعبة النّغمات . ولا يمكننا الكلام عن الشّعر دون الإشارة للتحديد الذي اقترحه ” لامارتيــن ” الشاّعــــــر الرّومنطيقي في القرن التّاسع عشر : ” الشّعر هو الغناء الدّاخليّ … وأنا أقضّي بعض السّاعات الرّقيقة …واضعا على الورق حسب البحور والأوزان التي تصوّر هدوء َ وحركـــــــة الرّوح والانفعالات والأفكار والتّداعيات والأحزان والانطباعات التي تملؤني ..”
    الشّعراء كلـّهم مطبوعون ويتحرّكون في بحثهم الشعريّ بفضل غناء أرواحهم وأحلامهم . والحلم في السريالية مُورس بين النّوم واليقظة . ومن هذا المستوى من التفكير تفرض عدّة أسئلـــــــــــــة نفسها بخصوص الشعريّة النصيّة . هل الوزن هو الكفيل بتحديد القيمة الشعريّة للنصّ.؟ وهل يحافظ النصّ على شعريته إذا ما تجاهل الشّاعر الوزن وأهمله وأقصاه.؟ وما هي قواعد شعر التفعيلة التي تُفلت من كلّ القيود ؟ وهل الشّعر الحرّ يحافظ على شعريته بالرّغم من إعادة تركيب اللـّغة ؟

    القصيدة التّقليديّة

    لا يسعني الحديث عن الشعر دون التعرّض إلى خصوصيّات الشّعر التّقليديّ . بدءا يبدو أنّ الشّعر متّصل اتّصالا وثيقا بقواعد الوزن ، وهي مجموعة من التّقنيات المستعملة في العبارة الشّعريّة القديمة تنظّم اللّغة الشعريّة بناء على أنّ البيت الشّعريّ يمثّل عودة إلى الصّوت المماثل ، ويرتكــــز الشّعر التقليديّ على هذه العودة المتكرّرة للقافية والوزن والوصلات واللاّزمـــــــــات والتّداخلات والأضداد الصّوتيّة …
    إنّ النصّ الشّعريّ نتاج لتركيب صوتيّ ولغويّ وبلاغيّ يجعله مختلفا عن النصّ النّثريّ . وتختلف اللّغة الشّعريّة التّقليديّة عن اللـّغة اليوميّة وعن النّثر مهما بلغت درجة جماله ودلاله. إذ تتميّــــــز بنحوها الخاصّ بها الذي يسهّل الشيء ونقيضه ويؤاتي استعمالات لغويّ شعريّة غنيّة بالصّــــــور ومحسّنات بديعيّة وأدوات كتابيّة كالاستعارة والتّشخيص والمبالغة والتّورية والتّشبيه وما إليها …
    ولنطرح سؤالا آخر : هل الوزن هو المكّوّن الأساسيّ لشعريّة النصّ الأدبيّ ؟
    لقد عرفت كلّ الحضارات سواء العربيّة أو الغربيّة أو الصّينيّة ظاهرة الأوزان الشّعريّة . وممّا لا شكّ فيه أنّ التّكرار اللّفظيّ والتّوازيات النّحويّة والتّنظيم الصّوتيّ والتّناغم والإيقاع ، كلّها تشارك وتساهم في خلق خصوصيّا نصّ شعريّ . وكما يقول ” لوي فردينان سيلين ” : ” الأسلوب يخلــق الرّجل ” واستسمحكم قائلة : ” إنّ الأسلوب يخلق الشّاعر ” . فشعريّة النصّ كائنة في الشّعر التّقليديّ وفي الشّعر الحديث ، وسأحاول إظهار كيف يعبّر الشّعر الحرّ عن ” ذرّة الفلفل الأسود للقصيد ” أو كيميائه التي تميّزه عن النصّ الشّعريّ .

    الشّعر الحرّ

    يختلف الشّعر الحرّ عن الشّعر التقليديّ بخروجه عن وصايــــــــة العروض والوزن التّقليديّ وعن قواعدها الصّارمة . ويختلف الشّعر الحرّ عن التّقليديّ بكيفيّة توزيعه وصورته المكتوبة . وعلـى هذا المستوى تمثّل العودة إلى السّطر اعترافا بتغيير النصّ من نثر إلى شعر . ومع هذا فانّ الشّعــــر الحرّ يحتفظ ببعض سمات الشّعر التّقليديّ منها : - حضور الأسطر – الحرف الكبير في بداية كلّ سطر – جمل موزونة مختلفة وظاهرة – أصوات شعريّة ترافق الإيقاع ليس دائما في نهايـــــــــة السّطر بل أيضا داخل النصّ . ف”آرتير رامبو” الشّاعر الرّمزيّ تحرّر من سطـوة التّقليد الأدبيّ برفضه لوضع القوافي في آخر كلّ سطر أو بيت .
    وهكذا نجد مجموعات من الإيقاعات موزّعة داخل النصّ ذاته مكوّنة ” مجموعة سياقات “ مفضيــــــة لنوع من التّآلف المتراكم “ فالشّاعر ” قيوم أبو لينير” كتب قصيدة على شكل ربطة عنق جاعـــلا من هذه الصّورة / القصيدة شكلا من أشكال التّعبير الشّعريّ الغنائيّ حيث يتفاعل المشهد وتنبجس الكلمات على الورق الأبيض مهرجانَ شعر وإحساس. أمّا ” بول إليار” شاعـــــــــر الحبّ فانّه يلهو بالتّنقيط ويعوّضه بالإيقاع وهذه كانت طريقة جديدة وحديثة ميّزت التعبير الغنائيّ لديه . إنّ شعرية الحركة والغموض ذات صفاء فيّاض وهي تنبني على تآلف الأضداد وترتيبها وتضادّها اللاّمتناهــي.
    وشعر ” بول ايليار” شعر تبادل ومقابلة وهو شعر فتـّان كما لو كانت جهنّم لديه ذات ألوان وسمات هي صنوّ ألوان الجنّة . أمّا تفاعل الفضاء مع الجسد والزّمان مع الرّغبة فهو يناقض الرّؤية القديمة القائلة بتوحيد المكان والزّمان بطريقة آليّة تعبّر عن كلّ ما هو حقيقيّ أو واقعيّ .
    إنّ الشّعر هنا تقويض لكلّ الحدود الواقعيّة وتحليق في عوالم الشّعور والإحساس ويتنزّل في ذاكرة الشّعر والشّعراء كلّهم .أمّا شعريّـــــــة النّزعة السريالية فإنها ترتكز على اللـّعب بالصّور معتمدة في ذلك كسر الحواجز والحدود التي فرضتها القافيــــــة والعروض فرضا . وهكذا اكتسب الشّعر حريّته انطلاقا من كسر القواعد النّحويّة ذاتها .
    في النّهاية نرى أنّ النّصوص هذه تكتسب سطوتها ونفوذها وتأثيرها انطلاقا من كيفيّة تعبيرها عن الوجدان والشّعور وليس من معانيها أو أشكالها الخارجيّة بعيدا عن صورتها التّعليميّة وخضوعها لمعايير مسبقة .
    إنّ الشّعر غنى روحيّ خالد يوفّر لنا متعة مغايرة وخلاّقة سواء كان خاضعا لشكل أو لآخـــر من أشكال الصّورة أو الكتابة . إنّ لكلّ سطرين من هذا الشّعر شعريته الخاصّة به فكأنّه ساحة / فضــــاء أو مكان يتجلـّى فيه الصّراع بين موت الكلمة أو حياتها في ساحة حرب كلّ مفردة تبحث فيها عن كيانها الشّعريّ المتجدّد.
    المصدر:
    http://bouhouchmohamed.maktoobblog.c...6%D8%B3%D9%8A/
    إذا كنتَ لا تقرأ إلا ما تُوافق عليـه فقط، فإنكَ إذاً لن تتعلم أبداً!
    ************
    إحسـاس مخيف جـدا

    أن تكتشف موت لسانك
    عند حاجتك للكلام ..
    وتكتشف موت قلبك
    عند حاجتك للحب والحياة..
    وتكتشف جفاف عينيك عند حاجتك للبكاء ..
    وتكتشف أنك وحدك كأغصان الخريف
    عند حاجتك للآخرين ؟؟

  10. #10
    قاص ومترجم
    تاريخ التسجيل
    Oct 2009
    الدولة
    المغرب
    المشاركات
    1,153

    رد: règles poésie classique

    رغد قصاب شكرا لهذه الإضافات المفيدة
    تحياتي

المواضيع المتشابهه

  1. Plus de 10 recueils de poésie en trois langues kabyle
    بواسطة ahcene mariche في المنتدى ركن اللغة الفرنسية .
    مشاركات: 0
    آخر مشاركة: 08-01-2013, 04:10 PM

ضوابط المشاركة

  • لا تستطيع إضافة مواضيع جديدة
  • لا تستطيع الرد على المواضيع
  • لا تستطيع إرفاق ملفات
  • لا تستطيع تعديل مشاركاتك
  •