دموع جافة لريمة الخاني ترجمة فتحية حيزم
دموع جاّفه...
ريمة الخاني
جلست على كرسي في حديقة عامه ..وتاهت عيونها في ممرات ألعابالأطفال ...
لا أظنأنها تتمنى طفلا فهي ليست صغيرة سن ! رأيت في عينيها رغبات منطفئة...لم أخطىءالتفكير حتما...
ربماهو عراك طازج أو مشاعر قديمه طفت على السطح...
رأيت دموعها الصامتة ... تتخلل القلب لا أدريكيف نخرت في روحي ...
اقتربت رويدا.. رويدا..
أعرفها...هي... أنامتأكد....
كنت أكيدامن مشاعري...يا سمحة السمات...يا رائعة الصفات, أمر ما يجذبنيإليك.
هي واللهالعظيم هي
قبلت يديهافتحفزت مندهشة متقلصة منكمشة, وسحبتها بخوف.
-من أنت؟؟؟
-أنا أسامه
-أسامه؟ياه كم تغيرت ما أجملك.
-نعم يا والدتي منالرضاع
-وسقطت دمعتانغاليتان من عينيها العسليتين..أظنني انتصرت عليهم أخيراً...
-يا الله... قصرت في التواصل معك سامحني,كمكنت مشاغبا بامتياز .
-لا مشكله الحياة واسعة والشغب لن ينتهي أشكر الله أننيالتقيت بك الآن,كم كانت أياما حلوة تلك التي عشناها سويا في الغربة مع العائلتيننصوم معا ونفطر معا... كنا كما الأقرباء, وربما أكثر..
- نعم صحيح
-ولكن لماذا لم تسالي عني؟؟؟ لماذا لم تشتاقيلي؟؟؟مازال هذا الشعور يلازمني يلح علي بالسؤال, وحاولت مرارا التواصل فحالت بينناالظروف والأماكن وافتقادي لمبادرات إيجابيه.
-مشاعري أدفنها في قلبي فالصمت رفيقي , هكذا أنا دوما, المهم حالك أنت.
-أنابخير سوف أصبح مهندسا عما قريب, أنا بخير والحمد لله قد أحسنت لي والدتي وأحسنتتربيتي في زمن صعب.
-كيف حال سامر؟
-لا أدري من الذي ضاع أنا أم هو...
-ضاع؟
أنت تعرف أنني لم أكن راضية يوما ما عن حياة والده ولا مجاللأن أخفي عنك أمرا ما بعدما كبرت..قد أعيتني الهواتف التي مللت منها, من المعجباتوالصديقات فصممت على أن يغدو أولادي أحسن حالا.
-نعم كنت أتذكر حرصك أمي. لكنها كانت منالأيام الخوالي ولم تترك أثرا بعيد المدى...
المهم خبريني عنك وعن إخوتي.أشكو ضعف العلاقات بين البشرصرت أبحثهم والله...لن تكفي الصداقات أبدا.
- جميعهم في الجامعات يا بني , لا جديد ,ليس هناك من لزوملتواصلهم.
-هم إخوتيمنالـ..
- لا تواصلهمهذه نصيحتي لك, هذا هاتفي لا تتخيل فرحتي بك الآن, الله يرضى عليك .
سوفانصرف
-ماما.....ماما... الهاتف...
واختفت....
أم فراس
11/9-2008
Larmes sèches
Traduction de Fathia Hizem
Elle s’asseyait sur un banc dans un jardin public…Ses yeux se hasardaient dans les allées où jouaient les enfants…Je ne pense pas qu’elle désirait un enfant ; elle n’était plus jeune ! Ses yeux brillaient de désirs éteints. Je ne me trompe sûrement pas…
C’est peut être une dispute récente, ou de vieilles passions qui ont ressurgi…
Je regardais ses pleurs silencieux…traversant l’âme, et la pourrissant…
Je m’approchais…doucement…lentement
Je la connais…oui, c’est bien elle… j’en suis sûr…
Oh, ma belle, j’étais sûr de mes sentiments…Oh, la magnifique…quelque chose m’attire…
Oh Dieu des dieux, c’est bien elle.
Je pose un baiser sur sa main. Elle sursaute, retire la main, crispée, effrayée.
--Qui est-ce ?
-- C’est Oussama.
-- Oussama, comme te as changé, tu es très beau.
-- Oui mère de lait.
Et deux larmes précieuses coulent de ses yeux couleur de miel…Je crois les avoir vaincus finalement…
-- Mon Dieu…je regrette qu’il n’y ait pas eu de contact avec toi… tu étais un petit diable par excellence.
-- Pas de problème. La vie est tellement vaste, et la contestation ne finit jamais. Je remercie Dieu de t’avoir retrouvée. Que de beaux jours nous avions passé entre les deux familles dans l’exil ! On jeûnait ensemble et on rompait le jeûne ensemble. Nous étions aussi proches que de vrais parents, nous étions même plus que ça…
-- Oui c’est vrai.
-- Pourquoi n’avez-vous pas demandé de mes nouvelles ? Je ne vous ai pas manqué ? Je me suis toujours posée cette question, j’ai essayé plusieurs fois de prendre contact avec vous, mais les circonstances étaient plus fortes que moi, les lieux, et l’initiative également n’était pas conséquente.
-- Je me *******e d’enfouir mes sentiments, le silence étant mon meilleur compagnon, ça a toujours été ainsi. Bref, comment allez-vous ?
-- Bien… Je serai bientôt ingénieur. Je vais bien. Vous m’avez fait du bien, ma mère a aussi su m’éduquer dans ces temps si difficiles.
- Comment va Samer ?
-- Je ne sais qui de nous deux s’est perdu, lui ou moi ?...
-- Perdu ?
-- Tu sais bien que je n’ai jamais été satisfaite du mode de vie de son père, et je n’ai nul besoin de te cacher quoi que ce soit maintenant que tu es adulte. J’ai fini par ne plus supporter les coups de fil qui me parvenaient de ses amatrices et de ses amies ; puis j’ai pris la décision que mes enfants devraient vivre mieux que ça.
-- Je me rappelle ton attention, mère. Mais ce fut un temps, et ça n’a pas laissé de traces remarquables…. L’essentiel, parlez-moi de vous et de mes frères. J’ai un manque au niveau des relations humaines, j’en recherche tout le temps…et les amitiés ne suffisent point.
-- Ils sont tous à la fac, mon enfant. Il n’y arien de spécial qui nécessite de les contacter.
-- Mais ce sont mes frères de l…
Je te conseille de ne pas chercher à les voir. Voilà mon numéro, tu ne peux pas savoir combien je suis heureuse et que Dieu te bénisse. Je m’en vais…
-- Maman…maman…le numéro et
Elle disparaît…