L'environnement
Rares ceux qui ont du respect
Pour l’environnement qui nous entoure
Ils n’accordent aucun intérêt
Et semblent non concernés pour toujours
On y jette toutes sortes de déchets
En les répandant tout autour
Nul endroit n’est épargné
Par leurs mains, mes frères !
Ni les monts, ni les forêts
Ni les plaines ni les rivières
Ni les vastes étendues désertées
Et ni même notre unique mer !
Chaque coin est un amas d’ordures
De tous cotés, une fumée se dégage
Que reste-t-il dans cette belle nature
Que l’homme a détruit au passage ?
En saison de grande température
Les incendies causent des ravages
Les conduits des égouts
Le déversent dans les rus
Que reste-t-il de tout,
Même les poissons ont disparu ?
Quant aux galets et aux cailloux
Ils sont tous dilapidés en sus !
La pêche qu’on adorait avant
Etait notre loisir et notre gagne-pain
Que reste-t-il à présent… ?
Rien ne mord à l’hameçon en vain
Si tu es récalcitrant, incompétent
Des pièges espère à présent quelque bien ?
Les arbres sous lesquels on relaxait
Sont livrés aux flammes volontairement
La verdure que l’on admirait
A disparu, de nos jours, complètement
Le malheur que l’on négligeait
Finit par nous cerner vraiment
Nous nettoyons la crasse de l’intérieur des maisons
Pour la jeter devant la porte pêle-mêle
De nos repas préparés quotidiennement
Combien d’assiettes sont jetées a la poubelle ?
Nous avons sur pollué l’environnement
Hommes, femmes, enfants et demoiselles
Trop de détruits aux environs
Les ordures y ont trouvé place
La propreté se fait rare à présent
Elle se limite à notre petit espace
Elle a disparu du quotidien des gens
Là où dominent les habitués de la crasse
J’aime les rafales du vent
Qui dévoile tout sur son passage
Le tourbillon vif et violent
Les disperse dans les rouages
Entraînant toutes sortes d’excréments
Il les éparpille dans ton entourage
Quant à la mer qui se déchaîne
Elle remonte toute à la surface
Tous ce qui s’y trouve, elle le malmène
Comme si elle joue au tour de passe-passe
Une fois redevenue calme et sereine
Tu découvriras tes odieuses actions en face
Les mouches et les moustiques qui pullulent
Sont, désormais, nos compagnons
Tous ces verts qui s’accumulent
Provoquent un relent dégoûtant
Partout, la mauvaise odeur circule
Charognes et asticots nauséabonds
Qui se « moque » de l’environnement
Se moque de notre propre vie
Si nous imitons ces ignobles gens
Nous nous jetons dans un puits
Retroussons nos manches dès maintenant
Et donnons l’exemple à autrui
On nettoiera notre devanture
Et tout le milieu où l’on vit
Nous donnerons à la nation une autre figure
En purifiant les rivières et les puits
Nous profiterons ainsi d’une vie pure
Et nous émergerons à l’instar des autres pays.
ahcene mariche